Peste porcine africaine La biosécurité et la surveillance, seuls remparts contre le virus
Alors que la Belgique a confirmé plusieurs cas de peste porcine africaine (PPA), le ministère de l’Agriculture français a déployé des mesures de surveillance et de prévention dans les départements frontaliers afin d’évaluer au plus vite la situation sanitaire et prévenir toute introduction du virus sur notre territoire.
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Quatre départements sont concernés : les Ardennes, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle. « Dans une zone d’observation renforcée, tout élevage de suidés fera l’objet d’un suivi clinique rapproché et d’un renforcement des mesures de biosécurité, détaille le ministère. La chasse au grand gibier est temporairement suspendue et la surveillance des cadavres de sangliers est renforcée. »
La faune sauvage sous surveillance
« Dans le reste des Ardennes, de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle, et de la Moselle, la surveillance clinique est renforcée et l’ensemble des sangliers collectés par le réseau Sagir fait l’objet d’une analyse PPA », énumère l’instruction de la Direction générale de l’alimentation. Deux notes publiées au bulletin officiel détaillent les mesures de biosécurité et de surveillance.
À ce jour, « la France est indemne de la peste porcine africaine en élevage et dans la faune sauvage. Ces mesures relèvent de dispositions nationales. Les exportations et les échanges intracommunautaires ne sont pas affectés. » Du moins tant qu’aucun cas de PPA n’est identifié sur le territoire…
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